CAS CLINIQUES N°3 : importance du profil d’émergence dans la pérénité implantaire ,étude comparative de 2 profils distincts
Monsieur JB 60 ans après plusieurs années d’infectieux sur la 46, accepte enfin son avulsion et son remplacement par une prothèse implanto portée
fig -1-
Après étude sur scanner, un implant est placé en 46
fig -2-.
Le faux moignon utilisé est celui du commerce en titane avec un profil d’émergence inadapté pour la situation
fig -3-
La mise en charge se fait à 4 mois selon les principes de Branemark
fig -4-
Contrôle à 13 mois
fig -5-
contrôle radio à 20 mois
fig -6-
Lors d’un contrôle de routine, la radio met en évidence une péri implantite à 28 mois après la pose de l’implant.
fig- 7-
L’implant est immédiatement déposé et l’os stimulé au laser –
fig-8-
Après une période de réparation de 2 mois un nouvel implant est reposé.
fig -9-
La mise en charge se fait à 4 mois
fig -10-
Vue linguale du faux moignon anatomique angulé avec la vis de labo en acier
fig -11-
Vue vestibulaire
fig -12-
Situation gingival autour du col implantaire
Notons la qualité trans épithélio conjonctive qui fera le lit de l’inlay core
fig -13-
fig -14-
Fig 13 et14 montre la face vestibulaire et linguale du faux moignon en bouche
fig -15-
La radio de contrôle montre un profil d’émergence tout à fait approprié au contour gingival
fig -16-
Vue vestibulaire de la CCM en place
fig -17-
Contrôle radio satisfaisant
mardi 2 août 2011
Prothèse implanto portée dans le cadre d’une parodontite agressive
CAS CLINIQUES N°2 : prothèse implanto portée dans le cadre d’une parodontite agressive
fig-1-
Edentement de la 22 dans un contexte de parodontolyse incisives maxillaire très avancée chez un patient de 55 ans dont les arcades présentent de nombreuses dents délabrées et un édentement incisivo canin mandibulaire. L’hygiène est totalement absente mais le patient est de bonne volonté. Une contention préalable des incisives maxillaires très mobiles suivi de curetage surfaçage laser assistés sous irrigation abondante d’antiseptiques ont permis d’assainir le milieu pour proposer la pose d’un implant.
fig -2-
L’épaisseur de la crête est si fine qu’elle nous amène à visser un implant de 3.25 mm de diamètre après une technique chirurgicale d’expansion osseuse par ostéotome.
fig -3-
L’implant est vissé et la stabilisation primaire est assurée.
fig -4-
A 5 semaines post implantaire, la radio met en évidence une péri implantite qui sera traitée au laser.
fig -5-
Après incision et exerèse de la zone affectée, le laser agit de façon à assainir cette zone et accélère la coagulation. D’autre part , la littérature est unanime pour décrire une libèration des facteurs de croissance propices à la future bonne osteogénése.
fig -6-
Effectivement, 2 mois après le traitement au laser de la péri implantite, la radio montre que toute est rentré dans l’ordre.
fig -7-
Le patient après une absence d’un an se présente au cabinet pour terminer les travaux de prothèse. La radio montre alors une bonne ostéo intégration.
fig -8-
L’empreinte est réalisée et le faux moignon réalisé sur modèle Faux moignon coulé au laboratoire et qui respecte l’anatomie gingivale
fig -9-
Vue vestibulaire qui objective le profil d’émergence approprié
fig -10-
Vue clinique vestibulaire du faux moignon tranvissé sur l’implant par une vis en or à tête carré pour permettre un serrage à 32N/cm
fig -11-
La radio montre une excellente intimité des éléments emboités
fig -12-
Vue vestibulaire de la couronne céramo métallique scellée sur faux moignon transvissé sur implant.
fig -13-
La radio de contrôle montre un profil d’émergence adapté à l’anatomie gingivale et une bonne intégration tissulaire
fig-1-
Edentement de la 22 dans un contexte de parodontolyse incisives maxillaire très avancée chez un patient de 55 ans dont les arcades présentent de nombreuses dents délabrées et un édentement incisivo canin mandibulaire. L’hygiène est totalement absente mais le patient est de bonne volonté. Une contention préalable des incisives maxillaires très mobiles suivi de curetage surfaçage laser assistés sous irrigation abondante d’antiseptiques ont permis d’assainir le milieu pour proposer la pose d’un implant.
fig -2-
L’épaisseur de la crête est si fine qu’elle nous amène à visser un implant de 3.25 mm de diamètre après une technique chirurgicale d’expansion osseuse par ostéotome.
fig -3-
L’implant est vissé et la stabilisation primaire est assurée.
fig -4-
A 5 semaines post implantaire, la radio met en évidence une péri implantite qui sera traitée au laser.
fig -5-
Après incision et exerèse de la zone affectée, le laser agit de façon à assainir cette zone et accélère la coagulation. D’autre part , la littérature est unanime pour décrire une libèration des facteurs de croissance propices à la future bonne osteogénése.
fig -6-
Effectivement, 2 mois après le traitement au laser de la péri implantite, la radio montre que toute est rentré dans l’ordre.
fig -7-
Le patient après une absence d’un an se présente au cabinet pour terminer les travaux de prothèse. La radio montre alors une bonne ostéo intégration.
fig -8-
L’empreinte est réalisée et le faux moignon réalisé sur modèle Faux moignon coulé au laboratoire et qui respecte l’anatomie gingivale
fig -9-
Vue vestibulaire qui objective le profil d’émergence approprié
fig -10-
Vue clinique vestibulaire du faux moignon tranvissé sur l’implant par une vis en or à tête carré pour permettre un serrage à 32N/cm
fig -11-
La radio montre une excellente intimité des éléments emboités
fig -12-
Vue vestibulaire de la couronne céramo métallique scellée sur faux moignon transvissé sur implant.
fig -13-
La radio de contrôle montre un profil d’émergence adapté à l’anatomie gingivale et une bonne intégration tissulaire
PROFIL D’EMERGENCE : CLEF DE PERENITE IMPLANTAIRE
CLEF DE PERENITE IMPLANTAIRE
Basé sur des cas cliniques
CAS CLINIQUES N°1 : analyse différencielle prothèse implanto et dento portée
Patiente ,50 ans, sans ATCD médical, désire remplacer la 24 absente et restaurer la 25 délabrée
Fig-1-
Cette vue occlusale montre un implant et une racine naturelle côte à côte. L’implant qui remplace la 24, et la racine de 25, vont recevoir chacune un faux -mignon et une couronne céramo-métallique.
L’état gingival péri implantaire et péri dentaire sera analysé afin de démonter l’importance du profil d’émergence dans la stabilité parodontale à court et long terme.
Fig -2-
L’empreinte est coulée au laboratoire et la fausse gencive montre la situation telle qu’elle se présente en bouche.
Fig 3, 3’ et 3’’
ces 3 positions dans l’espace du faux moignon sur implant montre un profil d’émergence réalisé selon la réelle position gingivale telle qu’elle se place en bouche. Elle ne contraint pas la gencive à se loger là où elle ne veut pas
fig -4-
Cette vue occlusale montre l’inlay core supra implantaire qui doit sa rétention à l’intimité de contact entre les hexagones externe et interne de l’implant et de
l’inlay core, ce qui ne peut être obtenu avec des pièces du commerce qui ne peuvent être positionnée que si la vis qui transfixe le faux moignon en place et vissée sur l’implant Notons que l’espace gingival péri implantaire n’est en aucun cas comprimé par cet élément.
fig -5-
Une vis plaquée or 22carats à tête carrée et qui autorise le serrage à 32 N /cm transvisse l’inlay core et permet par micro écrasement de l’hexagone externe
du col implantaire en titane par l’hexagone interne du faux moignon en acier plus dur que la titane. Bien sûr tout cela à l’échelle du micron et permettant un matage
microscopique entre métaux. Quant au faux moignon sur 25, sa situation supra gingivale n’interfère en rien sur la gencive
fig -6-
La radio de contrôlemontre la bonne position des éléments
fig -7-
Les couronnes sont essayées et scellées. Notons que la papille est à mi hauteur de l’embrasure 24 25, que la CCM 25 est en pression distale sur la gencive et on
constate un liseré entre gencive et céramique vestibulaire.
fig -8-
Radio de contrôle et mise en évidence du profil d’émergence implantaire
fig -9-
24 jours après la pose des prothèses, la situation s’est améliorée, les papilles mésiale et distale de 24 remplissent les embasures et le liseré inesthétique de
25 a disparu
fig-10-
20 mois après la pose des couronnes l’intégration gingivale est parfaite
fig -11-
La radio de contrôle montre une excellente intégration osseuse
fig-12
Vue vestibulaire en occlusion. La gencive péri implantaire a la même apparence que la gencive autour d’une dent saine. Elle parait de meilleur aspect que la gencive péri dentaire de la 25
Basé sur des cas cliniques
CAS CLINIQUES N°1 : analyse différencielle prothèse implanto et dento portée
Patiente ,50 ans, sans ATCD médical, désire remplacer la 24 absente et restaurer la 25 délabrée
Fig-1-
Cette vue occlusale montre un implant et une racine naturelle côte à côte. L’implant qui remplace la 24, et la racine de 25, vont recevoir chacune un faux -mignon et une couronne céramo-métallique.
L’état gingival péri implantaire et péri dentaire sera analysé afin de démonter l’importance du profil d’émergence dans la stabilité parodontale à court et long terme.
Fig -2-
L’empreinte est coulée au laboratoire et la fausse gencive montre la situation telle qu’elle se présente en bouche.
Fig 3, 3’ et 3’’
ces 3 positions dans l’espace du faux moignon sur implant montre un profil d’émergence réalisé selon la réelle position gingivale telle qu’elle se place en bouche. Elle ne contraint pas la gencive à se loger là où elle ne veut pas
fig -4-
Cette vue occlusale montre l’inlay core supra implantaire qui doit sa rétention à l’intimité de contact entre les hexagones externe et interne de l’implant et de
l’inlay core, ce qui ne peut être obtenu avec des pièces du commerce qui ne peuvent être positionnée que si la vis qui transfixe le faux moignon en place et vissée sur l’implant Notons que l’espace gingival péri implantaire n’est en aucun cas comprimé par cet élément.
fig -5-
Une vis plaquée or 22carats à tête carrée et qui autorise le serrage à 32 N /cm transvisse l’inlay core et permet par micro écrasement de l’hexagone externe
du col implantaire en titane par l’hexagone interne du faux moignon en acier plus dur que la titane. Bien sûr tout cela à l’échelle du micron et permettant un matage
microscopique entre métaux. Quant au faux moignon sur 25, sa situation supra gingivale n’interfère en rien sur la gencive
fig -6-
La radio de contrôlemontre la bonne position des éléments
fig -7-
Les couronnes sont essayées et scellées. Notons que la papille est à mi hauteur de l’embrasure 24 25, que la CCM 25 est en pression distale sur la gencive et on
constate un liseré entre gencive et céramique vestibulaire.
fig -8-
Radio de contrôle et mise en évidence du profil d’émergence implantaire
fig -9-
24 jours après la pose des prothèses, la situation s’est améliorée, les papilles mésiale et distale de 24 remplissent les embasures et le liseré inesthétique de
25 a disparu
fig-10-
20 mois après la pose des couronnes l’intégration gingivale est parfaite
fig -11-
La radio de contrôle montre une excellente intégration osseuse
fig-12
Vue vestibulaire en occlusion. La gencive péri implantaire a la même apparence que la gencive autour d’une dent saine. Elle parait de meilleur aspect que la gencive péri dentaire de la 25
samedi 16 juillet 2011
SUIVI APRES PROTHESES SUR IMPLANTS
QUE DOIT-ON VÉRIFIER ?
I. INTRODUCTION
La prothèse sur implants est la dernière étape du traitement implantaire ; elle arrive en 3ème position dans le plan de traitement défini avec le patient avant toute intervention invasive.
Motivation et coopération du patient sont des éléments indispensables au bon déroulement des opérations.
Le devoir d’information est une obligation légale avant d’entamer tout traitement. Le consentement éclairé écrit et signé sera validé, engageant ainsi le patient dans le projet thérapeutique.
1ère étape : plan de traitement précis et thérapeutique initiale
2ème étape : choix des implants et pose. Cette étape sera réalisée après une étude rigoureuse des modèles sur articulateur, confection d’un guide chirurgical et radiologique et analyse du scanner(fig 1).
fig 1 Contrôle radiographique d’un implant avant sa mise en fonction
3ème étape : pose des prothèses sur implants après mise en fonction de ceux-ci et contrôle clinique et radiologique de leur ostéo intégration (fig 2 et 3 ).
fig 2 Vue vestibulaire
fig 3 Situation radiologique de contrôle après onze ans, l’état osseux est satisfaisant
4ème étape, étape importante qui conditionne la pérennité de l’ostéo intégration: LE SUIVI
En dépit du soin apporté à la chirurgie implantaire le patient n’est pas à l’abri de complications, pouvant évoluer vers une péri implantite.
Cette pathologie péri implantaire sera analysée, les causes seront recherchées et traitées.
II. OBSERVANCE DU PATIENT
Devoir d’information du patient et bonne observance du suivi
Clause du consentement éclairé :
« le patient s’engage à se soumettre à des contrôles cliniques et radiologiques réguliers après la pose »(fig 4 ,5, 6 et 7).
fig 4 CCM sur implant posée douze ans plus tôt
fig 5 -s 37 Très rapidement les papilles se sont recrées
fig 6 - Douze ans plus tard , résultat esthétique satisfaisant sur une patiente très observante
fig 7 - Contrôle radio , à douze ans, de cet implant dont la pose à nécessité ume grande maîtrise de l’axe d’implantation
A. MODALITES DU SUIVI CLINIQUE
Un patient de 76 ans, sans antécédent particulier venu consulter en urgence quelques mois après la mise en charge d’un implant présentait une péri implantite causée par l’usage intempestif d’une brossette inter dentaire utilisée trop longtemps sans être correctement nettoyée qui avait infectée le site.
Curetage et irrigations d’antiseptiques locaux (fig 8) firent rapidement céder l’infection, et la prothèse sur implant est toujours en place 12 ans plus tard. (fig 9 et 10)
fig 8 H2O2 10 volumes et seringue d’irrigation
fig 9 couronne ceramo métallique sur implant
fig 10 contrôle radio
1.Périodicité :
Le consentement éclairé prévoit des contrôles cliniques et radiologiques 2 fois par an, pendant les 3 ans suivant l’implantation, puis une fois par an.
Les rendez- vous seront pris systématiquement à l’avance et 2 fois par an.
1.Interrogatoire
Ecoute des doléances
Traitements éventuels
2.Examen exo et endo buccal
Cinq points sont à vérifier :
a)Hygiène
L’examen clinique endo buccal évaluera le bon respect des règles d’hygiène et l’état de santé du tissu gingival, la stabilité de la prothèse, le contrôle occlusal statique et cinématique, les points de contact proximaux.
Le contrôle de l’hygiène se basera sur la bonne utilisation des instruments d’élimination de la plaque dentaire qui reste notre pire ennemi : brosses manuelles ou électriques ou soniques (fig 11), brossettes inter dentaires, bâtonnets en bois (fig 12) ou caoutchouc (fig 13), stimulateurs gingivaux, fil dentaire, hydro jet dentaire (fig 14). En cas de difficulté pour les utiliser le praticien devra refaire des démonstrations courtes simples et reproductibles aisément par le patient ; il en va de la santé des tissus peri implantaires et parodontaux.
fig 11 brosse sonique pour désorganiser la plaque dentaire
fig 12 - périopic et soft pic
fig 13 soft pick pour déloger mécaniquement les débris alimentaires retenus dans les embrasures
fig 14 jet dentaire pour déloger les particules du bol alimentaires retenues dans les interstices
Le prothésiste devra s’assurer de la réalisation correcte d’embrasures compatibles avec le passage des brossettes afin de favoriser l’hygiène par la suppression de bourrages alimentaires et de stagnation de la plaque dentaire. La papille inter dentaire sera ainsi stimulée favorablement.
b)Etat gingival :
Récession, suppuration, gingivorragies, œdème, état inflammatoire (fig 15), fistule
fig 15 Quelques semaines après la mise en charge dépôt de plaque dentaire important qui signe une absence totale d’hygiène
c) Stabilité de la prothèse sur implant
Si l’implant est mobile, sensible, douloureux ou non, l’implant sera retiré au plus vite et un nouvel implant sera replacé dans les semaines qui suivent. C’est le principe de la stimulation endostée. Ce que j’appelle aussi rebondir sur un échec.
c)Occlusion : points de contact en occlusion, Le contrôle de l’occlusion permettra d’établir un bon engrenage dento-dentaire, évitera les surcharges occlusales et assurera la pérennité des prothèses implanto portées et de l’ostéointégration (fig 16).
fig 16 contrôle occlusal
fig 16 bis contrôle radiographique
d)Points de contact inter-dentaires : proximaux
3.Tests à pratiquer :
Percussion, palpation, recherche adénopathies sous-maxillaires, analyse occlusale statique et dynamique, analyse points de contact inter-dentaires (fil)
a)Instruments à utiliser :
Loupes binoculaires, sonde parodontale, manche d’instrument pour percussion, papier à articulé (fig 17), fil dentaire
fig 17 Papier articulé maintenu dans sa précelle automatique
b)Aspects pathologiques
Mobilité :
Implant
Dévissage du faux-moignon
Descellement de la couronne
Douleurs
Suppuration
Pénétration de la sonde parodontale (fig 18)
fig 18 Sondage fin de pénétrtation ; la sonde s’enfonce sur douze mm
4.SUIVI RADIOLOGIQUE
a)Périodicité :
L’examen radiologique, fondamental pour l’analyse de la trame osseuse et la prévention d’éventuelles complications, sera réalisé avec angulateur. Le tube radiogène sera perpendiculaire à l’axe de l’implant ( fig 19) pour objectiver les spires de celui-ci (fig 20) et préciser la situation de l’architecture des trabéculations osseuses au col implantaire ;
fig 19 Bonne position de l’angulateur dont l’axe est perpendiculaire à celui de l’implant
fig 20- Les spires sont clairement représentées et l’osteéintégration bien mise en évidence
fig 19 bis le long cône disposé ainsi par rapport à l’angulateur et placé perpendiculairement à l’axe prothétique et non à l’axe implantaire donnera une imprécision de lecture de la texture osseuse péri implantaire
fig 20 bis La lecture radiologique des spires est imprécise comparée à la fig 20
L’analyse radio détectera toute apparition de péri implantite (fig 21) permettant son traitement au plus vite.
fig 21 Etat initial
Tous les 6 mois durant 3 ans, puis tous les ans.
Radiographies rétro-alvéolaires, panoramique
b)Aspects pathologiques
cratère
zone péri implantaire radio claire (fig 21)
forme en entonnoir
5.CONDUITE A TENIR
a)Conseils :
Hygiène, précautions masticatoires
b)Intervention si pathologie :
Irrigation ( chlorexedine, eau oxygénée,bétadine) (
Chirurgie (fig 22)
Laser (fig 23)
dépose de l’implant en toute dernière extrémité
fig 22 Mise en évidence des spires à nu
fig 23
CONCLUSION
La régularité du suivi post-prothétique permettra de maîtriser d’éventuelles complications afin de ne pas compromettre la stabilité implantaire et d’évaluer à chaque séance l’évolution de la réparation osseuse.
Une participation active du patient impliquant hygiène, maintenance et respect des visites de contrôle contribue à la qualité de l’ostéo intégration.(fig 24, 25 et 26)
fig 24
Situation immédiatement améliorée après assainissement (en la comparant à la fig 15) et reprise de l’enseignement des techniques d’hygiène
fig 25 ce manque d’hygiène et ses conséquences comprises, intégrées et réalisées à temps par le patient n’auront pas de conséquence sur l’ostéointégration des implants et leur pérénité
fig 26 la périimplantite (voir les fig 21,22 et 23) traitée 8 ans auparavant et contrôlée périodiquement pendant des années a vu sa pathologie disparaître et l’os périimplantaire se recostruire intégralement
I. INTRODUCTION
La prothèse sur implants est la dernière étape du traitement implantaire ; elle arrive en 3ème position dans le plan de traitement défini avec le patient avant toute intervention invasive.
Motivation et coopération du patient sont des éléments indispensables au bon déroulement des opérations.
Le devoir d’information est une obligation légale avant d’entamer tout traitement. Le consentement éclairé écrit et signé sera validé, engageant ainsi le patient dans le projet thérapeutique.
1ère étape : plan de traitement précis et thérapeutique initiale
2ème étape : choix des implants et pose. Cette étape sera réalisée après une étude rigoureuse des modèles sur articulateur, confection d’un guide chirurgical et radiologique et analyse du scanner(fig 1).
fig 1 Contrôle radiographique d’un implant avant sa mise en fonction
3ème étape : pose des prothèses sur implants après mise en fonction de ceux-ci et contrôle clinique et radiologique de leur ostéo intégration (fig 2 et 3 ).
fig 2 Vue vestibulaire
fig 3 Situation radiologique de contrôle après onze ans, l’état osseux est satisfaisant
4ème étape, étape importante qui conditionne la pérennité de l’ostéo intégration: LE SUIVI
En dépit du soin apporté à la chirurgie implantaire le patient n’est pas à l’abri de complications, pouvant évoluer vers une péri implantite.
Cette pathologie péri implantaire sera analysée, les causes seront recherchées et traitées.
II. OBSERVANCE DU PATIENT
Devoir d’information du patient et bonne observance du suivi
Clause du consentement éclairé :
« le patient s’engage à se soumettre à des contrôles cliniques et radiologiques réguliers après la pose »(fig 4 ,5, 6 et 7).
fig 4 CCM sur implant posée douze ans plus tôt
fig 5 -s 37 Très rapidement les papilles se sont recrées
fig 6 - Douze ans plus tard , résultat esthétique satisfaisant sur une patiente très observante
fig 7 - Contrôle radio , à douze ans, de cet implant dont la pose à nécessité ume grande maîtrise de l’axe d’implantation
A. MODALITES DU SUIVI CLINIQUE
Un patient de 76 ans, sans antécédent particulier venu consulter en urgence quelques mois après la mise en charge d’un implant présentait une péri implantite causée par l’usage intempestif d’une brossette inter dentaire utilisée trop longtemps sans être correctement nettoyée qui avait infectée le site.
Curetage et irrigations d’antiseptiques locaux (fig 8) firent rapidement céder l’infection, et la prothèse sur implant est toujours en place 12 ans plus tard. (fig 9 et 10)
fig 8 H2O2 10 volumes et seringue d’irrigation
fig 9 couronne ceramo métallique sur implant
fig 10 contrôle radio
1.Périodicité :
Le consentement éclairé prévoit des contrôles cliniques et radiologiques 2 fois par an, pendant les 3 ans suivant l’implantation, puis une fois par an.
Les rendez- vous seront pris systématiquement à l’avance et 2 fois par an.
1.Interrogatoire
Ecoute des doléances
Traitements éventuels
2.Examen exo et endo buccal
Cinq points sont à vérifier :
a)Hygiène
L’examen clinique endo buccal évaluera le bon respect des règles d’hygiène et l’état de santé du tissu gingival, la stabilité de la prothèse, le contrôle occlusal statique et cinématique, les points de contact proximaux.
Le contrôle de l’hygiène se basera sur la bonne utilisation des instruments d’élimination de la plaque dentaire qui reste notre pire ennemi : brosses manuelles ou électriques ou soniques (fig 11), brossettes inter dentaires, bâtonnets en bois (fig 12) ou caoutchouc (fig 13), stimulateurs gingivaux, fil dentaire, hydro jet dentaire (fig 14). En cas de difficulté pour les utiliser le praticien devra refaire des démonstrations courtes simples et reproductibles aisément par le patient ; il en va de la santé des tissus peri implantaires et parodontaux.
fig 11 brosse sonique pour désorganiser la plaque dentaire
fig 12 - périopic et soft pic
fig 13 soft pick pour déloger mécaniquement les débris alimentaires retenus dans les embrasures
fig 14 jet dentaire pour déloger les particules du bol alimentaires retenues dans les interstices
Le prothésiste devra s’assurer de la réalisation correcte d’embrasures compatibles avec le passage des brossettes afin de favoriser l’hygiène par la suppression de bourrages alimentaires et de stagnation de la plaque dentaire. La papille inter dentaire sera ainsi stimulée favorablement.
b)Etat gingival :
Récession, suppuration, gingivorragies, œdème, état inflammatoire (fig 15), fistule
fig 15 Quelques semaines après la mise en charge dépôt de plaque dentaire important qui signe une absence totale d’hygiène
c) Stabilité de la prothèse sur implant
Si l’implant est mobile, sensible, douloureux ou non, l’implant sera retiré au plus vite et un nouvel implant sera replacé dans les semaines qui suivent. C’est le principe de la stimulation endostée. Ce que j’appelle aussi rebondir sur un échec.
c)Occlusion : points de contact en occlusion, Le contrôle de l’occlusion permettra d’établir un bon engrenage dento-dentaire, évitera les surcharges occlusales et assurera la pérennité des prothèses implanto portées et de l’ostéointégration (fig 16).
fig 16 contrôle occlusal
fig 16 bis contrôle radiographique
d)Points de contact inter-dentaires : proximaux
3.Tests à pratiquer :
Percussion, palpation, recherche adénopathies sous-maxillaires, analyse occlusale statique et dynamique, analyse points de contact inter-dentaires (fil)
a)Instruments à utiliser :
Loupes binoculaires, sonde parodontale, manche d’instrument pour percussion, papier à articulé (fig 17), fil dentaire
fig 17 Papier articulé maintenu dans sa précelle automatique
b)Aspects pathologiques
Mobilité :
Implant
Dévissage du faux-moignon
Descellement de la couronne
Douleurs
Suppuration
Pénétration de la sonde parodontale (fig 18)
fig 18 Sondage fin de pénétrtation ; la sonde s’enfonce sur douze mm
4.SUIVI RADIOLOGIQUE
a)Périodicité :
L’examen radiologique, fondamental pour l’analyse de la trame osseuse et la prévention d’éventuelles complications, sera réalisé avec angulateur. Le tube radiogène sera perpendiculaire à l’axe de l’implant ( fig 19) pour objectiver les spires de celui-ci (fig 20) et préciser la situation de l’architecture des trabéculations osseuses au col implantaire ;
fig 19 Bonne position de l’angulateur dont l’axe est perpendiculaire à celui de l’implant
fig 20- Les spires sont clairement représentées et l’osteéintégration bien mise en évidence
fig 19 bis le long cône disposé ainsi par rapport à l’angulateur et placé perpendiculairement à l’axe prothétique et non à l’axe implantaire donnera une imprécision de lecture de la texture osseuse péri implantaire
fig 20 bis La lecture radiologique des spires est imprécise comparée à la fig 20
L’analyse radio détectera toute apparition de péri implantite (fig 21) permettant son traitement au plus vite.
fig 21 Etat initial
Tous les 6 mois durant 3 ans, puis tous les ans.
Radiographies rétro-alvéolaires, panoramique
b)Aspects pathologiques
cratère
zone péri implantaire radio claire (fig 21)
forme en entonnoir
5.CONDUITE A TENIR
a)Conseils :
Hygiène, précautions masticatoires
b)Intervention si pathologie :
Irrigation ( chlorexedine, eau oxygénée,bétadine) (
Chirurgie (fig 22)
Laser (fig 23)
dépose de l’implant en toute dernière extrémité
fig 22 Mise en évidence des spires à nu
fig 23
CONCLUSION
La régularité du suivi post-prothétique permettra de maîtriser d’éventuelles complications afin de ne pas compromettre la stabilité implantaire et d’évaluer à chaque séance l’évolution de la réparation osseuse.
Une participation active du patient impliquant hygiène, maintenance et respect des visites de contrôle contribue à la qualité de l’ostéo intégration.(fig 24, 25 et 26)
fig 24
Situation immédiatement améliorée après assainissement (en la comparant à la fig 15) et reprise de l’enseignement des techniques d’hygiène
fig 25 ce manque d’hygiène et ses conséquences comprises, intégrées et réalisées à temps par le patient n’auront pas de conséquence sur l’ostéointégration des implants et leur pérénité
fig 26 la périimplantite (voir les fig 21,22 et 23) traitée 8 ans auparavant et contrôlée périodiquement pendant des années a vu sa pathologie disparaître et l’os périimplantaire se recostruire intégralement
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